New Victoria de Lia Habel






BIENVENUE À NEW VICTORIA.
La guerre a anéanti les États-Unis. Sur les décombres, une nouvelle civilisation a éclos : le dernier refuge de la morale d’un temps révolu. Car l’avenir est terrifiant. Aux frontières du pays, des combats armés font rage, opposant le régime politique en place à des rebelles sanguinaires qui semblent résister à tout, même à la mort.
Nora a un destin tout tracé : épouser un membre de la haute société et collectionner les robes de bal. Faire honneur à la mémoire de son père, l’éminent docteur Dearly.
Rien, dans sa délicate éducation victorienne, ne l’a préparée à un violent kidnapping, ni à survivre dans le camp d’une faction rebelle.Et pourtant elle devra surmonter ses craintes et ses préjugés pour comprendre la nature du véritable danger qui menace les vivants… comme les morts !

Pour la première fois, je lis un ouvrage avec des zombies. Certains vont penser que c'est un miracle. Mais ici, les zombies sont différents : ce ne sont pas des bêtes affamées et complètement décomposées. Il en a des comme çà mais ceux qui sont mis en avant savent encore parler et ressemblent à des humains car ils prennent des médicaments pour se décomposer plus doucement.

Ce roman a un deuxième coté atypique, il est narré par cinq personnages. Ce qui fait que l'on voit le monde de New Victoria dans sa totalité. À mon grand regret, le point de vue de Wolfe n'est pas assez développer.

Nora est une jeune fille bien éduquée. Après son enlèvement, elle va s'affirmer et agir différemment. Elle va accepter au fur et à mesure les zombies. Son évolution la rend attachante.
Maintenant, je vais vous parler de mon personnage préféré : Bran. Capitaine de la compagnie de zombies qui l'enlève, il est celui qui la ménagera le moins. Il décide de lui dire toute la vérité. Je pense que c'est ce qui séduit Nora. Il est le plus humain parmi les zombies.
Pamela est intéressante aussi. Au début, elle est ennuyante à mourir avec ces inquiétudes de toutes les jeunes filles de son temps. Mais en temps de crise, c'est là où elle va se révéler et gérer les choses avec brio.
Enfin Victor, le père de Nora, est certainement le personnage que j'ai eu le plus de mal à cerner au début. Sorti de sa captivité, on se rend compte du coté généreux du personnage afin de sauver son monde d'une maladie au point d'avoir négligé sa famille.

Un livre qui a été une agréable surprise. À lire ne serait ce que pour voir les zombies autrement.

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